Choisir le bon SSD : Guide complet pour ordinateurs portables et de bureau

Un SSD correctement sélectionné peut considérablement améliorer les performances de votre ordinateur. Dans ce guide, nous couvrirons les aspects clés du choix d’un SSD qui s’intègre dans un ordinateur portable ou un PC de bureau. Nous aborderons également les caractéristiques spécifiques des SSD externes, qui ont une utilisation différente des SSD internes.

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Bien choisir son SSD : les caractéristiques à prendre en compte

Examinons les principales caractéristiques des SSD internes à prendre en compte lors de leur choix.

Les différents formats de SSD : lequel choisir pour votre ordinateur ?

Le facteur de forme est en effet la taille et la forme du lecteur, et il est essentiel de choisir un SSD compatible avec l’emplacement disponible dans votre ordinateur.

• SSD 2,5 pouces : les dimensions et le connecteur correspondent exactement à ceux des disques durs 2,5 pouces. Cela facilite le remplacement d’un disque dur par un SSD. Habituellement, ces disques sont installés dans des unités centrales de PC.
• mSATA : Ce format plus compact est conçu pour les appareils avec un espace limité, comme les ultrabooks ou certaines tablettes. Il utilise également une interface SATA, mais est moins répandu que le format 2,5 pouces.
• M.2 : Ce format est le plus polyvalent, avec différentes longueurs (2230, 2242, 2260, 2280, 22110) et la possibilité d’utiliser une interface SATA ou NVMe. Les SSD M.2 NVMe offrent les meilleures performances grâce au protocole NVMe, mais nécessitent un emplacement M.2 compatible sur la carte mère.

Interface : le canal de communication de votre SSD

l’interface est un facteur déterminant pour la performance d’un SSD, mais elle doit être compatible avec votre carte mère pour en tirer pleinement profit.

Il existe deux types d’interface :

SATA (Serial ATA) :

• SATA I, II et III : Ces trois versions offrent des vitesses de transfert croissantes (1,5 Gbit/s, 3 Gbit/s et 6 Gbit/s respectivement). La compatibilité est ascendante, mais la vitesse sera limitée par la version la plus ancienne entre le SSD et la carte mère.
• Largement répandue : L’interface SATA est la plus courante et se trouve sur la plupart des cartes mères, ce qui en fait une option accessible et polyvalente.
• Performances suffisantes pour la plupart des usages : Bien que moins rapide que le PCIe, l’interface SATA offre des performances satisfaisantes pour de nombreuses applications, notamment pour un usage quotidien ou bureautique.

PCIe (Peripheral Component Interconnect Express) :

• Interface haut débit : Le PCIe offre des vitesses de transfert nettement supérieures à celles du SATA, pouvant atteindre plusieurs Go/s.
• NVMe (Non-Volatile Memory Express) : Ce protocole, conçu spécifiquement pour les SSD, exploite pleinement le potentiel du PCIe en réduisant la latence et en améliorant l’efficacité énergétique.
• Performances optimales : Les SSD PCIe NVMe sont idéaux pour les applications exigeantes en ressources, comme le montage vidéo, les jeux ou les serveurs.
• Nécessite une compatibilité spécifique : Les SSD PCIe nécessitent un emplacement M.2 ou PCIe compatible sur la carte mère. De plus, pour bénéficier des performances maximales du NVMe, la carte mère doit également prendre en charge ce protocole.

Connecteur

On utilise plusieurs types de connecteurs pour connecter des SSD :

• SATA : le connecteur le plus courant pour les SSD et les disques durs avec la même interface. Un tel lecteur est connecté à la carte mère à l’aide d’un câble SATA. Habituellement, les SSD 2,5 pouces sont équipés de connecteurs SATA.
• mSATA : une version plus petite du connecteur SATA qui vous permet de connecter le lecteur directement à la carte mère. L’interface est SATA.
• M.2 : connecteur compact pour les lecteurs M.2. Il existe deux modifications qui diffèrent par l’emplacement de la clé – la saillie sur le connecteur. La clé « B » (6 broches) indique que le lecteur fonctionne via l’interface SATA. La clé « M » (5 broches) est PCI-E. La clé du lecteur doit correspondre à la clé du connecteur de la carte mère. Il existe des SSD avec deux options : ceux-ci peuvent fonctionner avec les deux interfaces, selon celle prise en charge par la carte mère.

Il existe également des disques avec d’autres connecteurs, tels que U.2 et U.3. Cependant, ces appareils sont généralement réservés au secteur professionnel, notamment pour une utilisation dans les serveurs.

SSD : quels critères privilégier pour une performance et une fiabilité optimales ?

Si les caractéristiques précédentes étaient davantage liées à la compatibilité du disque et de l’ordinateur, celles-ci sont responsables du fonctionnement de l’appareil lui-même et de ses capacités.

Volume de stockage

Le choix du volume dépend de vos besoins et de votre budget.

• 256 Go : Suffisant pour le système d’exploitation et les applications bureautiques courantes.
• 500 Go : Recommandé si vous installez des jeux ou des logiciels gourmands en espace.
• 1 To ou plus : Idéal pour stocker une grande quantité de données, comme des films, des photos ou des jeux.

Nombre maximum d’octets inscriptibles (TBW)

Le principal inconvénient des SSD réside dans leur nombre limité de cycles d’écriture. Si vous vous contentez de stocker des données, le disque durera longtemps. Cependant, l’effacement et l’écriture répétés de nouvelles informations réduisent la durée de vie de l’appareil. Le TBW (Total Bytes Written) représente la quantité totale de données que vous pouvez écrire sur un SSD avant qu’il ne commence à se dégrader.

Un SSD avec un TBW de 40 à 60 To peut fonctionner comme disque système principal d’un PC domestique pendant au moins cinq ans. Toutefois, si vous utilisez le SSD de manière intensive, par exemple sur un serveur ou pour stocker des bases de données fréquemment mises à jour, il est préférable d’opter pour un TBW plus élevé, d’au moins 200 à 300 To. Ces SSD sont certes plus coûteux, mais leur durée de vie sera plus longue.

Vitesse de lecture et d’écriture

Les capacités de votre interface limitent ce paramètre. Les modèles économiques offrent souvent des vitesses bien inférieures au maximum théorique. Vous devriez donc considérer les vitesses maximales de votre interface, puis comparer les prix, car les SSD plus rapides coûtent généralement plus cher.

Par exemple, pour SATA, de bons indicateurs sont de 500 à 550 Mo/s en lecture et de 450 à 520 Mo/s en écriture. Pour les SSD avec interface PCIe, on peut atteindre 3 000 à 3 500 Mo/s en lecture et 2 000 à 3 000 Mo/s en écriture.

Ces valeurs peuvent varier en fonction du modèle et du fabricant. Les disques SATA restent un bon choix pour la plupart des utilisateurs en raison de leur prix abordable et de leur vitesse suffisante pour les tâches quotidiennes. En revanche, pour les activités exigeantes en ressources, comme le traitement de fichiers volumineux, le montage vidéo, le développement logiciel et les jeux, les SSD PCIe NVMe offrent des vitesses de transfert de données nettement supérieures.

Taille du tampon

Un tampon est une mémoire à grande vitesse qui stocke les dernières données utilisées sur le lecteur. Ainsi, si le disque contient de petits fichiers fréquemment utilisés, ils peuvent en fait se trouver dans le tampon, et l’accès à ceux-ci sera beaucoup plus rapide.

Une grande taille de tampon augmente la vitesse du lecteur, mais il n’y a pas beaucoup de sens à rechercher les valeurs maximales. Lors de la lecture ou de l’écriture de fichiers volumineux, ce paramètre ne joue aucun rôle. Un tampon de 1 Mo par 1 Go de stockage est considéré comme optimal.

Ce qu’il faut considérer lors du choix d’un SSD externe

Les SSD externes utilisent un SSD interne classique comme base, avec des caractéristiques similaires.Cependant, il existe quelques différences importantes à prendre en compte.

1. L’interface et le facteur de forme sont moins cruciaux pour un SSD externe. En effet, il peut être connecté à n’importe quel ordinateur via USB ce qui facilite grandement le choix.
2. La vitesse des disques externes peut être considérablement inférieure à celle de leur interface interne. Cette limitation est due à l’interface de connexion externe, comme l’USB.

Lors du choix d’un SSD externe, vous devez regarder non seulement la vitesse de lecture et d’écriture, le volume et le TBW, mais également d’autres caractéristiques.

Interface USB

Les SSD externes se connectent via l’interface USB, qui existe en plusieurs versions (USB 2.0, USB 3.0, USB 3.1, USB 3.2). La vitesse de transfert de données dépend de la version USB utilisée, pour profiter pleinement des performances de votre SSD externe, il est essentiel que la version USB du SSD soit compatible avec celle de l’ordinateur.

• USB 2.0 : la plus ancienne des versions encore utilisées aujourd’hui, elle limite la vitesse de transfert à 480 Mbps. Cette vitesse est bien inférieure à ce que le SSD le plus lent peut fournir par lui-même. Évitez donc d’acheter un disque externe avec USB 2.0.
• USB 3.0 (alias USB 3.2 Gen 1) offre une vitesse de transfert maximale de 5 Gbps.
• USB 3.1 (ou USB 3.2 Gen 2) vous permet de transférer des données à une vitesse maximale allant jusqu’à 10 Gbit/s. Cette interface ne limite plus la vitesse des disques SATA de toutes les versions.
• USB 3.2 Gen 2×2 : la dernière version d’USB avec une vitesse maximale allant jusqu’à 20 Gbit/s. Cela a du sens avec l’interface interne du lecteur PCI-E. Mais pour fournir cette vitesse, l’ordinateur de bureau ou l’ordinateur portable doit également prendre en charge l’USB version 3.2 Gen 2×2. Il n’y en a pas beaucoup.

Protection

Les SSD externes, contrairement aux SSD internes, possèdent leur propre boîtier qui offre différents niveaux de protection.

1. Les boîtiers simples offrent une protection minimale contre les rayures et les chocs légers. Ils conviennent à une utilisation en intérieur, mais pas aux environnements difficiles.
2. Boîtiers renforcés : Proposent une protection contre l’humidité, la poussière et les chocs. Ils sont conçus pour résister aux conditions extérieures et aux transports fréquents. Ces SSD sont idéals pour les professionnels ou les aventuriers qui ont besoin d’un stockage fiable et résistant.